AMÉNAGEMENT. Valérie Pécresse a présenté le nouveau schéma d'aménagement de la région capitale. La présidente de Région veut tourner le dos à l'"hyper-métropolisation" avec 27 centralités réparties sur le territoire, et revendique de ne baisser que de 20% le rythme de consommation foncière, tout en maintenant l'objectif de zéro artificialisation nette en 2050.


"Rééquilibrer" l'Ile-de-France avec un nouveau schéma de "ménagement du territoire". Le projet de Sdrif (Schéma directeur de la région), auquel a été ajouté un -e pour "environnemental", a été présenté, le 3 avril, par la présidente de Région, Valérie Pécresse, et le vice-président chargé de l'aménagement, Jean-Philippe Dugoin-Clément. Doté d'une vision pour le territoire à l'horizon 2040, il sera, affirme l'exécutif régional, le schéma du Zan (Zéro artificialisation nette), du Zen (zéro émission nette), et de l'aménagement circulaire.

 

Pour autant, il ne s'agit pas de s'appliquer ces principes tout de suite. Le Zan, conformément à la loi, est un objectif pour 2050, rappelle Jean-Philippe Dugoin-Clément. Et conformément à la loi également, l'Ile-de-France n'est pas tenue par la division par deux de la consommation foncière dans les dix prochaines années par rapport à la dernière décennie, contrairement aux autres régions de France métropolitaine (hors Corse). La région capitale a choisi son rythme de baisse, et ce sera -20% par tranche de dix ans.

 

 

"Diviser par deux le rythme d'artificialisation serait socialement intenable"

 

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