Après des hausses d'environ 5% en 2009 et 3% en 2010, les impôts locaux des 41 plus grandes villes de France vont augmenter de seulement 0,9% en 2011. Une bonne surprise pour les contribuables qui devront tout de même faire face à une hausse importante de l'impôt foncier (+2,7%). Découvrez quelles sont les villes qui subissent les plus fortes hausses.

Alors qu'en 2009 et 2010, la hausse des impôts locaux des 41 plus grandes villes de France était importante, 2011 marque un ralentissement avec une augmentation de seulement 0,9%. C'est ce qu'indique une étude réalisée par le Forum pour la gestion des villes et des collectivités territoriales.

 

Concernant les impôts fonciers, la hausse globale s'élève à +2,7%, soit environ 961 euros par foyer. Angers est en tête des plus fortes hausses de taxes foncières sur le bâti, affichant +11,7% à 1.170 euros. Figurent également dans les villes ayant subi des plus fortes progressions de taxes foncières Nice et Argenteuil avec respectivement +8,5% et +7,5% pour des taxes de 960 et 1064 euros. Les villes qui paient le moins d'impôts fonciers sont Villeurbanne (548 euros), Lille (562 euros) et Boulogne-Billancourt (563 euros).

 

Taxe d'habitation : +2% en moyenne
Quant à la taxe d'habitation, elle va progresser d'environ 2% par rapport à 2010. C'est Nîmes qui monte sur la première place avec une contribution de 1.205 euros par foyer fiscal type. Pourtant, l'évolution de la taxe dans cette ville n'est que de +1,2%. La plus forte progression se situe à Marseille, qui voit sa taxe d'habitation bondir de 13,4% à 1.162 euros. Elle est suivie d'Angers qui augmente sa taxe de +10%, puis Clermont-Ferrand (+8,8%), Amiens (+7%), Metz (+6,5%). Ce sont les Parisiens, avec 444 euros, qui paient la plus faible taxe d'habitation.

 

Pour rappel, la taxe d'habitation contribue notamment au financement des services rendus aux habitants, et à l'entretien des équipements collectifs.

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