Suite à la mort mercredi d’un ouvrier sur le chantier du village olympique d’ Athènes, les travaux ont été interrompus pour 24 heures à l’initiative des syndicats d’ouvriers.

L'homme, un ressortissant albanais dont on ne connaît pas encore l’identité, a été heurté par un véhicule. Il est le cinquième ouvrier à mourir sur ce site, selon Spyros Kakkios, coordinateur des travaux du village olympique, qui a souligné que ces accidents étaient arrivés malgré des mesures de sécurité exceptionnelles.

Le syndicat des ouvriers estime pour sa part que cette tragédie "prouve encore une fois le manque de mesures de sécurité dans ce chantier ". Plus de 600 ouvriers, dont une écrasante majorité d’immigrés albanais, travaillent quotidiennement sur ce chantier pour terminer les travaux à temps.

M. Théodorou, du syndicat des ouvriers, a rappelé à l’AFP qu’au total, « onze ouvriers du bâtiment ont trouvé la mort » sur les chantiers des jeux olympiques depuis le début des travaux.

Le syndicat représentant les quelques 1500 ouvriers des chantiers des JO a plusieurs fois dénoncé les mauvaises conditions de travail, notamment un accès limité aux toilettes et à l'eau potable pour les ouvriers, dont la plupart sont des immigrés pakistanais et albanais.

Le village olympique, qui accueillera les athlètes des Jeux, se trouve au pied du mont Parnès, à 11 km du principal complexe olympique, le stade OAKA situé à Kalogreza, dans la banlieue nord d'Athènes.

Quatre groupes grecs de BTP sont chargés de construire la zone résidentielle du village, qui accueillera 16.000 athlètes et responsables de délégations à Menidi, à 24km au nord d'Athènes

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