Le projet de loi programme du Grenelle de l’environnement a présenté mercredi en conseil des ministres. Un des principaux engagements du texte vise l’efficacité énergétique des bâtiments. Objectif : réduire les consommations de 38% d’ici à 2020. Détail.

Le projet de loi programme du Grenelle de l’environnement se concrétise puisqu’il vient d’être présenté en conseil des ministres. Toutefois, il faudra attendre cet automne pour que le texte soit discuté au parlement.

Dans le détail, le projet s’appuie sur plusieurs objectifs à atteindre dont un des plus importants concerne le bâtiment. En effet, le secteur étant responsable de 40% de la consommation d’énergie, le Grenelle prévoit donc plusieurs mesures pour améliorer l’efficacité énergétique. Ainsi, il est spécifié que la consommation des constructions neuves devra être limitée à 50 KWh/m2 d’ici à 2012. Du côté de l’immobilier ancien, l’Etat s’engage à financer 20% de la rénovation de 800.000 logements HLM d’ici 2020. Les autres mesures annoncées lorgnent plus du côté de l’incitation. Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a notamment souligné que «la rénovation thermique des logements permettrait de réaliser des gains en moyenne de 260 euros par an et par famille». Le domaine de la recherche sur les énergies durables n’est pas oublié puisqu’il va bénéficier d’un accroissement des moyens de 1 milliard d’euros d’ici à 2012. Ces crédits permettront de financer un fonds de démonstrateurs industriels, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables. Au final, l’objectif du gouvernement est de diminuer les consommations énergétiques du bâtiment de 38% d’ici à 2020.

Le transport : 2.000 km de lignes TGV
Dans le secteur des transports, le projet de loi fixe la construction de 2.000 km de lignes de trains à grande vitesse d’ici à 2020. De plus, le plan soumet également de développer l’offre de transports collectifs en ville.
Reste toutefois, la question du financement puisque toutes ces mesures devraient avoir un coût élevé, selon un article paru dans les Echos au mois d’avril. Rien que le défi de la rénovation du bâtiment est estimé à 24 milliards d’euros tandis que celui pour la rénovation du réseau ferroviaire s’élèverait à 400 millions d’euros.

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