Malgré de nombreuses polémiques, le nouveau musée de l'Acropole a finalement vu le jour à Athènes. Il a été inauguré samedi, en présence de son architecte Bernard Tschumi.

Posé à flanc de colline, le nouveau musée de l'Acropole d'Athènes, qui a été inauguré samedi, tranche par son caractère moderne : «Une enveloppe de verre entièrement transparente permet de voir les oeuvres en même temps que l'Acropole et le Parthénon, explique son architecte franco-suisse Bernard Tschumi. Pour les oeuvres archaïques, il y a la grande salle hypostyle avec une trentaine de colonnes où nous avons voulu que le béton de l'architecture soit l'arrière plan des sculptures reflétant la lumière et l'arrière plan de la structure du bâtiment absorbant la lumière pour faire justement une sorte de dialogue».

 

De nombreuses polémiques
Ce projet a attisé une première polémique, en raison des ruines mises au jour sur le lieu du musée. Mais Bernard Tschumi a tout fait pour y mettre fin : «Nous les avons préservées en mettant justement le bâtiment sur pilotis afin que l'ouvrage tienne compte de cette histoire».

 

L'ouverture du musée a également fait ressurgir une ancienne querelle. Les Grecs espèrent en effet obtenir le retour à Athènes «des marbres» de la frise du Parthénon, conservés au British Museum. S'il ne tranche pas la polémique, Bernard Tschumi indique : «Il faut un endroit où l'oeuvre pourra être exposée tout entière, comme Phidias l'avait conçue et c'est comme ça qu'elle doit être lue», avant d'ajouter que la salle du Parthénon a été conçue dans ce sens.

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