L'avenir s'éclaircit pour le futur « stade des Lumières » de l'Olympique Lyonnais, qui vient d'obtenir des avis favorables pour ses neuf enquêtes publiques. Rejeté à deux reprises par les commissaires enquêteurs, ce dossier mettait en péril l'organisation de matches à Lyon lors de l'Euro 2016 qu'accueillera la France.

C'est un retournement de situation. Les enquêtes publiques obligatoires avant la révision du plan local d'urbanisme (PLU) pour la construction du futur grand stade de Lyon ont abouti à un avis favorable, a annoncé ce lundi le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb, se félicitant « d'avancer sur le dossier ». La révision du plan d'urbanisme sera présentée en décembre au conseil communautaire du Grand Lyon, dont Gérard Collomb est président.

 

Ce nouveau stade, implanté sur le site du Montout à Décines en banlieue Est, aura une capacité de 60.000 places, contre 40.000 places pour Gerland, le stade actuel de l'OL.

 

La proposition a dû être modifiée à deux reprises, après des réserves, puis un rapport très sévère en avril 2010. La troisième mouture a donc été la bonne.

 

Le modèle économique du « stade des Lumières », dit « à l'anglaise », prévoit des gains commerciaux dégagés par le centre sportif et de loisirs, par le « naming », principe qui prévoit la désignation d'un sponsor associant son nom au stade, mais également par une billetterie plus rentable qu'actuellement.

 

Le permis de construire devrait être délivré en janvier ou février 2012, et les travaux pourraient démarrer au 2e trimestre 2012. Ce projet de 450 millions d'euros sera financé par le privé. Les collectivités locales interviendront à hauteur de 168 millions d'euros pour le financement des accès, notamment avec la création d'une nouvelle ligne de tramway.

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