Le ministre des Transports et de l'Equipement, Gilles de Robien, a affirmé son attachement à la relance du logement social mais souhaite privilégier " un logement social de qualité ".

"Je suis effectivement très attaché à la relance du logement social, dont les besoins restent importants, et surtout à un logement social de qualité", a indiqué le ministre dans le dernier numéro du "Moniteur" et reprenant ainsi des propos tenus dans la presse régionale du Nord indiquant qu'il fallait "relancer ce secteur aujourd'hui en panne".

Gilles de Robien a souligné qu'il faudra revoir les procédures d'attributions des aides financières aux constructeurs de logements sociaux, "qui sont souvent lourdes et peuvent les décourager".

Depuis plusieurs années, les gouvernements (de droite comme de gauche) cherchent à soutenir le secteur du logement social et les constructeurs de HLM pour les inciter, à coup de mesures financières avantageuses, à construire davantage de HLM afin de répondre à la demande élevée.

Plusieurs mesures, comme l'allongement des prêts, la baisse du taux des prêts consentis par la Caisse des Dépôts, la simplification des aides, ont eu pour objectif de relancer ce secteur.

Malheureusement, les résultats n'ont pas été à la hauteur des mesures mises en place, comme l'ont constaté les précédents secrétaires d'Etat au Logement. Après des rythmes de constructions de 80.000 HLM par an, la cadence a diminué de moitié ces dernières années. La politique volontariste de l'ancienne secrétaire d'Etat au Logement, Marie Noëlle Lienemann, devrait toutefois se faire sentir avec une légère remontée en 2002.

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