Quatorze militants de Greenpeace ont escaladé mercredi un bâtiment du gouvernement britannique dans le centre de Londres, pour protester contre l’utilisation de bois provenant de forêts protégées.

Greenpeace a affirmé que des plaques de contreplaqué faites de bois provenant de forêts tropicales en Papouasie Nouvelle-Guinée étaient utilisées pour la rénovation d’un bâtiment gouvernementale britannique, qui abrite des bureaux ministériels.

Les militants ont déployé sur le bâtiment une banderole où l’on pouvait lire : « Récidiviste ! Blair a détruit une autre forêt tropicale ! ». Le directeur de Greenpeace, Stephen Tindale, s’insurge : « lorsqu’il s’agit de détruire les dernières forêts tropicales de la planète, Tony Blair est un récidiviste ».
Du côté du gouvernement britannique, une porte-parole a annoncé que Londres allait vérifier la véracité de ces allégations. Et d’ajouter, « nous sommes très préoccupés par les accusations de Greenpeace et nous allons nous pencher dessus ». Selon cette dernière, le contrat, passé avec la société responsable du chantier, prévoit spécifiquement que les matériaux employés proviennent de ressources durables.
Greenpeace affirme cependant que le gouvernement n’a pas été en mesure de présenter les documents affirmant ces dires.

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