Les dirigeants des groupes Caisses d'Epargne et Nexity viennent de présenter les modalités de leur accord portant sur la création du premier acteur français de l'immobilier. Le nouveau pôle immobilier sera ainsi valorisé à 3,57 milliards d'euros.

Les modalités de l'accord seront soumises à l'approbation de l'assemblée générale des actionnaires le 23 juillet prochain sur seconde convocation, précisent les deux groupes dans un communiqué commun.

«Dans des délais serrés, nous avons fait aboutir un des projets les plus structurants pour l'industrie immobilière en France avec de réelles perspectives de développement, tant en France qu'à l'international», ont déclaré dans un communiqué le président du directoire de la CNCE, Charles Milhaud, et le Pdg de Nexity, Alain Dinin, qui prendra la tête de la nouvelle entité.

Selon les termes de l'accord, le total des apports effectués par le Groupe Caisse d'Epargne est valorisé à 1,366 milliard d'euros décomposés comme suit : 644 millions d'euros pour 25% du capital du Crédit Foncier, 290 millions d'euros pour 32% de celui d'Eurosic, 432 millions d'euros pour GCE Immobilier (y compris 67,5% détenus dans Lamy-Gestrim). En contrepartie, le Groupe Caisse d'Epargne devient actionnaire stratégique de Nexity, à hauteru de 38,2% du capital (cette proportion devant passer à 40% dans les tous prochains mois). Cette prise de participation se fera par l'émission d'actions nouvelles par Nexity, au nombre de 19.997.501 au profit de la Caisse nationale des caisses d'épargne (CNCE), et au prix de 68,30 euros par action.

Les deux parties étaient entrées en négociations officielles le 12 février et les contours du projet définitif avaient été dévoilés le 4 avril. A l'origine, la CNCE devait mettre dans la corbeille de mariage l'intégralité du Crédit Foncier, obtenant en retour 51% de Nexity. Mais à l'arrivée ce ne seront que 25% de cet établissement spécialisé en crédit immobilier qui seront amenés au pôle où se retrouve l'intégralité des activités de Nexity. Les difficultés financières et économiques pour intégrer la totalité du Crédit foncier, la réserve des analystes et la vive opposition des syndicats auront eu raison de cette première version de la fusion.

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