L'Italie et la France ont bouclé les derniers arrangements concernant la première phase de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin. Montant total de l'opération : 8,2 milliards d'euros. Les parlements des deux pays doivent encore ratifier l'accord.

L'Italie et la France viennent de mettre les dernières touches à leur accord sur le financement de la première phase de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin, selon les autorités italiennes.

 

«Le nouvel accord qui définit les conditions de la réalisation et de l'exploitation de la ligne à grande vitesse, dont la valeur est de 8,2 milliards, a été trouvé dans le cadre de la commission intergouvernementale italo-française», ont précisé dans un communiqué les services du commissaire gouvernemental italien en charge du projet. Cet accord, qui doit encore être ratifié par les parlements des deux pays, envisage aussi la création d'une société paritaire franco-italienne pour gérer le projet.

 

Au final, l'Italie apportera 57,9% du financement de cette première phase de la portion transfrontalière de la ligne (qui ne comprend donc pas les parties purement française ou italienne) et la France 42,1%. Les travaux, qui devraient débuter en 2013, englobent le creusement du tunnel de 57 km de long à la base du massif et la construction des gares de Suse en Italie et de Saint-Jean de Maurienne en France.

 

Quant au coût total de la ligne, il grimpe à près de 20 milliards d'euros, dont une partie est financée par l'Union européenne.

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