Lafarge Ciments a annoncé mercredi la fermeture, fin 2012, de son usine de Frangey (Yonne) employant 80 salariés, qui se verront, pour 74 d'entre eux, proposer un reclassement au sein du groupe.

Pour la première fois depuis 1994, l'activité ciments de Lafarge va fermer un site sur le territoire. Il s'agit de la cimenterie de Frangey, près d'Auxerre (89). «Le comité central d'entreprise de Lafarge Ciments a été informé ce jour d'un projet de cessation progressive de l'activité sur le site de Frangey à horizon fin 2012», a indiqué dans un communiqué Lafarge Ciments, qui emploie près de 8.000 personnes. L'usine de Frangey est «en surcapacité dans un marché local de petite taille» et «peut difficilement s'adapter à l'évolution des besoins en nouveaux ciments à faible empreinte environnementale», explique l'entreprise.

 

La fermeture s'étalera sur 18 mois et 74 emplois équivalents temps plein sont concernés, sur les 80 travaillant à l'usine Yonnaise. «Il n'y aura pas de suppression de poste. Chaque salarié va se voir proposer une solution de reclassement au sein de Lafarge Ciments», conclut le communiqué. «Ce qui est gênant, c'est que ça fait 74 emplois en moins dans le bassin du tonnerrois qui est déjà assez sinistré. Depuis 2003, 1.100 emplois ont déjà été supprimés ici», a déploré Maurice Godard, représentant de l'union locale CGT de Tonnerre.

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