Des hauts représentants de nombreux pays sont réunis actuellement à Washington pour la 3e conférence ministérielle sur les énergies renouvelables. Objectif de l'événement : réfléchir et débattre sur comment réduire la dépendance énergétique et limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Baptisée Wirec, la conférence internationale de Washington des énergies renouvelables a commencé depuis mardi. Durant trois jours plusieurs grands représentants du monde entier se rassemblent afin de dialoguer et débattre autour du thème de l'énergie.

Au total, on compte plus de 3.000 participants (entreprises, des ONG?) venus d'une centaine de pays. Organisé par le gouvernement américain et sponsorisée par des grands groupes comme British Petroleum, General Electric, Chevron et General Motors, cette conférence a pour objectif de réfléchir à l'utilisation des énergies renouvelables tout en préservant la croissance mondiale.

Lors de l'ouverture de la conférence, John Negroponte, le numéro deux du département d'Etat a déclaré : «Les énergies renouvelables vont permettre de régler certains des dilemmes les plus pressant posés par la sécurité énergétique auxquels sont confrontés de nombreuses nations». Il a également insisté sur les opportunités offertes par l'émergence des énergies renouvelables en termes d'emplois, d'échanges commerciaux?

Toutefois, les Etats-Unis n'ont toujours pas donné leur accord pour une réduction forcée des émissions de gaz à effet de serre notamment pour des raisons économiques. Ils préfèrent privilégier une approche volontariste complétée par le développement de la recherche technologique sur les énergies renouvelables.



A noter que la première conférence du genre a eu lieu en Allemagne en 2004 puis à Pékin en 2005.

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