Le réacteur nucléaire 3e génération d’EDF dans la Manche est désormais en chantier. Le groupe vient ainsi de lancer la construction du deuxième EPR au monde, après celui entamé en Finlande en 2005. Ce réacteur d’une capacité de 1.650 MW doit être mis en service en 2012. Présentation.
EDF vient d’annoncer le démarrage des travaux de construction des bâtiments de la future centrale EPR à Flamanville (Manche). Le lancement de la construction de l’îlot nucléaire constitue «une étape majeure dans l’avancement du projet», explique le groupe dans un communiqué. 10.000 tonnes de béton sont coulées en continu pour réaliser la première partie de la dalle du plancher du futur bâtiment réacteur.
L’EPR, ou réacteur pressurisé européen (de l'anglais European Pressurized Reactor, rebaptisé aussi US-EPR pour Evolutionnary Power Reactor aux Etats-Unis) est un réacteur nucléaire de 3e génération d’une capacité de 1.650 MW. Le premier chantier de ce type a débuté en Finlande en 2005. La construction de l’EPR de Flamanville a pour objectif de pérenniser les compétences nucléaires du groupe, qui compte mettre en service plus de 6.000 MW de capacités de production d’électricité supplémentaires d’ici 2012 en France. «La réussite du chantier de Flamanville est essentielle et bénéficiera à l’ensemble de l’industrie nucléaire française, cette technologie étant aujourd’hui reconnue comme une solution innovante, sûre et compétitive dans le monde», a expliqué Pierre Gadonneix, président directeur général d'EDF.
Souplesse d’utilisation
La mise en service du réacteur tête de série EPR, qui représente un investissement de 3,3 milliards d’euros, est prévue pour 2012 et rassemblera les acteurs du nucléaire français, dont Bouygyes, Alstom et Areva. Ce chantier s’inscrit «dans la continuité technologique des réacteurs à eau pressurisée actuels, en agrégeant tous les progrès récents pour offrir une plus grande souplesse d’utilisation et la garantie d’une production d’électricité sûre, compétitive et sans émission de CO2», selon le groupe. 700 personnes travaillent actuellement sur le site de Flamanville, qui en mobilisera plus de 2.000 au plus fort de son activité. Les travaux doivent durer 54 mois.
L’EPR, ou réacteur pressurisé européen (de l'anglais European Pressurized Reactor, rebaptisé aussi US-EPR pour Evolutionnary Power Reactor aux Etats-Unis) est un réacteur nucléaire de 3e génération d’une capacité de 1.650 MW. Le premier chantier de ce type a débuté en Finlande en 2005. La construction de l’EPR de Flamanville a pour objectif de pérenniser les compétences nucléaires du groupe, qui compte mettre en service plus de 6.000 MW de capacités de production d’électricité supplémentaires d’ici 2012 en France. «La réussite du chantier de Flamanville est essentielle et bénéficiera à l’ensemble de l’industrie nucléaire française, cette technologie étant aujourd’hui reconnue comme une solution innovante, sûre et compétitive dans le monde», a expliqué Pierre Gadonneix, président directeur général d'EDF.
Souplesse d’utilisation
La mise en service du réacteur tête de série EPR, qui représente un investissement de 3,3 milliards d’euros, est prévue pour 2012 et rassemblera les acteurs du nucléaire français, dont Bouygyes, Alstom et Areva. Ce chantier s’inscrit «dans la continuité technologique des réacteurs à eau pressurisée actuels, en agrégeant tous les progrès récents pour offrir une plus grande souplesse d’utilisation et la garantie d’une production d’électricité sûre, compétitive et sans émission de CO2», selon le groupe. 700 personnes travaillent actuellement sur le site de Flamanville, qui en mobilisera plus de 2.000 au plus fort de son activité. Les travaux doivent durer 54 mois.
Le parc nucléaire d’EDF en quelques chiffres
58 : c’est le nombre de réacteurs en fonctionnement. On compte parmi ceux-ci 34 réacteurs de 900 MW, 20 de1300 MW et 4 de 1450 MW. Ils ont été mis en service entre 1977 et 1999.
428 TWh : c’est ce qu’a produit EDF en 2006.
25.000 : c’est le nombre de salariés d’EDF travaillant pour la maintenance courante, l’exploitation, la conduite et l’ingénierie du parc nucléaire. 17.000 salariés d’entreprises prestataires s’y ajoutent pour réaliser la maintenance des unités en arrêt et la logistique tout au long de l’année.
1,5 milliard d’euros : c’est le montant investi dans ce parc en 2006.
58 : c’est le nombre de réacteurs en fonctionnement. On compte parmi ceux-ci 34 réacteurs de 900 MW, 20 de1300 MW et 4 de 1450 MW. Ils ont été mis en service entre 1977 et 1999.
428 TWh : c’est ce qu’a produit EDF en 2006.
25.000 : c’est le nombre de salariés d’EDF travaillant pour la maintenance courante, l’exploitation, la conduite et l’ingénierie du parc nucléaire. 17.000 salariés d’entreprises prestataires s’y ajoutent pour réaliser la maintenance des unités en arrêt et la logistique tout au long de l’année.
1,5 milliard d’euros : c’est le montant investi dans ce parc en 2006.
