La Semaine internationale du transport et de la logistique (SITL) se termine ce vendredi à Paris. Pendant quatre jours, 800 exposants, dont 30% d’étrangers, étaient attendus pour découvrir les dernières innovations en matière d’outils logistiques. L’accent a également été mis sur l’entrepôt de demain, un site devant sans cesse répondre à de nouvelles exigences.

A quoi ressemblera l’entrepôt de demain ? C’est la question que pose la Semaine internationale du transport et de la logistique (SITL), qui se déroule à Paris depuis le 11 mars et qui ferme ses portes ce vendredi. Un espace de 1.500 m² a été mis en place pour l’occasion, animé par une vingtaine d’entreprises qui ont scénarisé, dans des démonstrations en plusieurs phases, les différentes composantes de cet entrepôt de demain et ses différentes problématiques.

Bien sûr, le thème du développement durable est aussi présent dans le secteur de la logistique. La gestion de l’eau notamment, mais aussi l’utilisation de matériaux renouvelables et l’utilisation du solaire ont été abordés au cours de ces démonstrations. Mais ces préoccupations ne font pas oublier que «la logique de développement durable est en lien avec la logique de productivité des entrepôts», selon Stanislas Grassien, directeur de la cellule recherche et développement chez GSE, contractant général en immobilier d’entreprise. «Aujourd’hui, on se concentre surtout sur la flexibilité par rapport aux rubriques et aux différents types d’activité des entreprises».

Autre tendance, les parcs d’activité comportant non seulement des entrepôts mais aussi des bureaux et des espaces de stockage. «Elles doivent être des zones agréables à vivre, et on y amène plus de personnes. La conception comprend donc d’autres problématiques, avec plus de zones paysagères par exemple», explique Stanislas Grassien.

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