Le TGI de Strasbourg a renvoyé au 10 juillet son jugement sur l'avenir du groupe CID de magasins de bricolage «Vima» qui a supprimé 76 emplois dans le cadre de son redressement judiciaire engagé en octobre dernier.

Examinant mardi le dossier de CID (Centrale internationale de distribution), le tribunal a reporté sa décision pour laisser le temps de finaliser le plan d'apurement du passif, a indiqué l’administrateur judiciaire Paul Patry.

«L'essentiel de la restructuration est cependant déjà réalisé, puisque 76 licenciements ont été décidés et cinq magasins fermés», a précisé l'administrateur judiciaire. Les effectifs permanents seront ainsi ramenés à «environ» 400 personnes, a ajouté la direction de CID.

A son dépôt de bilan en octobre, CID employait 565 salariés permanents ou en contrats temporaires et il exploitait 38 magasins «Vima» (Vive ma maison) de discount pour le bricolage, le jardinage et l'équipement de la maison, principalement dans l'Est de la France. Les cinq fermetures de magasins touchent Saint-Dizier (Haute-Marne), Châlons-en-Champagne (Marne), Wattignies (Nord), Forbach (Moselle) et Châteauroux (Indre), a précisé sa direction mardi. Ce groupe familial basé à Strasbourg avait réalisé un chiffre d'affaires de 79 millions d'euros mais subi une perte d'exploitation de 260.000 euros en 2004, après avoir doublé de taille en quatre ans.

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