Un argus européen de cotation des machines de travaux publics : c'est ce que veut créer la fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs (DLR), qui estime qu'un tel outil est indispensable dans un marché devenu européen.

La fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs (DLR) de matériels pour le bâtiment, les travaux publics et la manutention vient d'engager une réflexion sur l'opportunité et la faisabilité d'un argus au niveau européen. En effet, cette organisation qui représente 400 entreprises de distribution estime que les cotations des machines, si elles ont «toujours constitué une référence pour les professionnels, essentiellement d'ordre comptable et financier», ne reflètent pas la réalité des prix du marché, «phénomène particulièrement accentué dans une période instable».

 

Actuellement, les différentes cotes réalisées par la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), dont le DLR est partie prenante, sont les seuls outils permettant d'estimer les matériels. «Il est évident qu'une cote française dans un marché devenu européen, voire mondial, ne peut plus servir de référence dans le cadre des transactions de matériels». La fédération constate en effet qu'en moyenne sur le marché pour les machines de 5 ans, qui est la période habituelle de renouvellement, «il existe un décalage entre cette cote et le marché de l'occasion le plus significatif de l'ordre de 40 à 50 %». Le DLR s'est donc rapproché de son homologue européen, l'Eced, dont il est par ailleurs un des membres, afin d'envisager la création d'un argus européen des cotes des machines de travaux publics.

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