Le groupe de travaux public a enregistré une perte nette - part du Groupe - de 2,7 millions d'euros en 2000 et envisage de céder certains actifs.

Desquenne et Giral débute mal l'année. Le groupe a enregistré une perte nette, part du groupe, de 2,7 millions d'euros en 2000 (18 millions de francs), après une perte de 1,21 millions d'euros (8,2 millions de francs) en 1999. "Les comptes consolidés 2000 n'intègrent les activités cédées que pour le seul premier semestre. Les flux 1999 et 2000 ne sont pas directement comparables", précise le communiqué paru dans la presse financière.

Le groupe de travaux public devrait poursuivre la restructuration entamée en 2000 avec la cession à Colas des activités ferroviaires et des activités réseaux.
Dans le domaine du génie civil, Desquenne et Giral a déjà engagé un processus de filialisation par apport d'actifs de différentes branches de DG Constrution pour former quatre sociétés distinctes : DG Entreprise pour les travaux souterrains, DG Construction pour le génie civil et industriel, RTS pour la rénovation de tunnels et pour les travaux spéciaux et MIRE pour l'activité topographie.
Le groupe a entamé des discussions pour adosser DG Construction à un
partenaire industriel, qui prendrait une participation de 25% à 30% par le
biais d'une augmentation de capital à laquelle souscrirait une partie du
personnel, ramenant la participation de Desquenne et Giral autour de 45%.
Enfin, la société "étudie également la possibilité de céder certains autres actifs qui ne seraient pas nécessaires à l'exploitation du groupe", sans toutefois préciser lesquels.

Toujours selon le communiqué, Desquenne et Giral veut "être en mesure de proposer aux actionnaires une opportunité de sortie", par voie d'une offre publique de rachat qui n'est pas prévue avant la fin du premier trimestre 2002.

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