Le projet du macro-lot a été élaboré suivant un modèle de type "workshop" entre les trois équipes d'architectes TOA-AASB-MAAST, nous rappelle Isabelle Manescau de l'agence Maast.

 

Et d'ajouter : "Cela a permis également d'arrêter un plan masse et un aménagement des espaces extérieurs communs aux trois éléments du programme, de garantir la cohérence architecturale de l'ensemble en définissant un certain nombre de caractéristiques communes (socle et corps communs jusqu'au R+4) tout en offrant à chaque équipe d'architectes la possibilité de proposer une écriture architecturale spécifique au bâtiment dont elle a la responsabilité de la conception notamment à partir du R+5."

 

Dans le lot SNI, l'agence d'architecture Maas a opté pour un soubassement, correspondant aux niveaux RDC et R+1, ouvert sur l'espace public et conçu suivant une logique de transparence par la mise en oeuvre de vitrines et d'éléments de façade en produits verriers.

 

Le "corps commun" revêtu de béton blanc de fibre de verre abritant les 107 logements intermédiaires est formé par les trois niveaux situés directement au-dessus du soubassement garantissant la continuité horizontale de l'ensemble des bâtiments, l'harmonie de l'îlot à l'échelle urbaine et conférant à l'ensemble du macro-lot une identité architecturale collective.

Des émergences à partir du 5ème niveau

"On a également pensé des émergences à partir du 5ème niveau caractérisées par la diversité architecturale entre les différents programmes de logements qui permettent de personnaliser chacun de ces programmes, souligne Isabelle Manescau. Ces émergences comprennent notamment des boîtes-loggias en consoles sur le programme SNI."

 

Enfin, sur le plan environnemental, le bâtiment répond aux exigences du label Habitat et Performance option performance option BBC-Effinergie délivré par CERQUAL. Il respecte en outre le cahier des prescriptions environnementales de la ZAC particulièrement exigeant qui impose notamment les objectifs du Plan Climat de la ville de Paris avec en particulier une consommation en énergie primaire inférieure à 50 kwH/m2/an. A noter qu'une production d'énergie photovoltaïque est installée en toiture et que la structure est raccordée au réseau de chaleur urbain CPCU de la ville de Paris alimenté par des énergies renouvelables (géothermie).

 

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