Dans sa fonction de co-président de l'Organisation mondiale Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), Bertrand Delanoë a défendu jeudi à Washington l'idée d'un partenariat accru avec la Banque mondiale, appelant celle-ci à développer son soutien financier aux villes.

Dans le cadre de la réunion du Bureau exécutif de la CGLU pendant trois jours à Washington, Bertrand Delanoë a déclaré lors d'une conférence de presse que «la Banque mondiale consacre aujourd'hui 12% de ses ressources en crédits aux collectivités locales. Nous souhaitons une amplification sensible de cette dynamique».

La réunion de la CGLU à Washington a abordé «deux thèmes majeurs», a encore expliqué le maire de Paris : «la mise en commun des analyses des relations entre gouvernements locaux et gouvernements nationaux, et un travail d'analyse pour se projeter dans l'avenir avec la Banque mondiale». «A partir de ce travail aujourd'hui, nous voulons être certains qu'il existe vraiment une Banque mondiale des villes. Cela peut se faire avec la Banque mondiale, et cela doit se faire», a-t-il plaidé. «Il faut que la Banque mondiale puisse nous reconnaître comme partenaire (...) Nous avons besoin d'être épaulés avec des crédits et bien entendu la Banque mondiale peut être notre partenaire pour cela», a-t-il poursuivi tout en soulignant «l'urgence» dans laquelle certaines villes se trouvent pour obtenir des crédits.

Créée en mai 2004 et basée à Barcelone, la CGLU se donne pour mission de «représenter et défendre les intérêts des gouvernements locaux sur la scène mondiale». Elle est co-présidée par Bertrand Delanoë, Paco Moncayo, et le maire de Pretoria (Afrique du Sud), Smangaliso Mkhatshwa.

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