La pollution atmosphérique, la déforestation et les catastrophes naturelles coûtent 2,6 milliards de dollars par an au Pérou. C’est ce que révèle un rapport diffusé mardi par la Banque mondiale.

Malgré les 75,8 millions de dollars (56 millions d’euros) dépensés chaque année par le gouvernement péruvien pour lutter contre la pollution, la dégradation de l’environnement coute 2,6 milliards (1,9 milliards d’euros) par an au Pérou, selon un rapport de la Banque mondiale.

Les concentrations de produits polluants sont plus élevées à Lima que dans d’autres villes latino-américaines possédant un parc automobile plus important et des conditions géographiques moins favorables. La pollution atmosphérique serait responsable de la mort de 4.000 personnes chaque année dans la zone urbaine de la capitale, qui compte 8 millions d’habitants.

Le rapport de la Banque mondiale pointe aussi l’exposition au plomb, les catastrophes naturelles, l’insuffisance de ramassage des ordures, l’approvisionnement et la qualité de l’eau, la contamination de l’air, la dégradation des sols et «les effets négatifs des mines,» dont les déchets ne sont pas traités avec suffisamment de précaution vis-à-vis de la santé et l’écosystème.

Le Pérou fait partie des 12 pays abritant à eux seuls 70% de la biodiversité de la planète.

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