Le spécialiste des systèmes pour menuiseries et profilés en PVC pour la construction dévoile son business-plan 2009. Au programme : un objectif de croissance de 8 % par an par rapport à 2004, un chiffre d’affaires de 850 M€ d’ici à 2009, une politique d’innovation et une stratégie de croissance interne.

850 millions d’euros ! Tel est l’objectif de chiffre d’affaires que s’est fixé Deceuninck pour 2009. Une réavaluation de son business plan 2007, qui annonçait un chiffre d'affaires 2007 de 700 M€ ! «Le contexte macroéconomique a subi des changements tels qu'une actualisation de notre plan s'impose. En effet, outre les hausses sans précédent du prix des matières premières, nous devons faire face à la flambée des prix du pétrole, avec des effets néfastes évidents sur nos coûts énergétiques et de transport. Par ailleurs, nos marchés stratégiques évoluent plus rapidement que prévu, tout comme l'environnement concurrentiel auquel ils sont confrontés», a déclaré Clement De Meersman, CEO de Deceuninck.

Le groupe table ainsi sur une croissance interne moyenne de 8 % par an ainsi que sur une progression annuelle du résultat opérationnel de 20% minium en moyenne.

Pour y parvenir, le groupe compte notamment réaliser la plus forte croissance sur le marché des profilés en bois composite, principalement aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Et souhaite pour cela concentrer ses efforts sur l’innovation produits.
En matière de croissance interne, Deceuninck table par ailleurs sur une croissance significative de ses système de châssis. Et compte pour cela mettre l’accent sur les produits et processus à forte valeur ajoutée.
Côté international, le groupe prévoit un déplacement de son volume d’affaires vers les Turquie et l’Europe de l’Est. Il table également sur une hausse des volumes des ventes de bois composite des châssis en PVC aux Etats-Unis.
En outre, Deceunink souhaite aussi améliorer sa productivité. Et souhaite dans ce cadre poursuivre et intensifier ses projets de plates-formes et d’harmonisation des structures engagés ces dernières années. Le but : générer de nouvelles synergies.
D’autre part, le groupe a basé son business plan 2009 sur la réduction de l’endettement financier net, pour la ramener à environ 1000 millions d’euros en 2009, soit un ration d’endettement de 40 % maximum.
A plus court terme, « sauf évolution du prix de la résine PVC au cours des deux derniers mois de l’année, Deceuninck s’attend pour l’ensemble de l’exercice 12005 à un chiffre d’affaires supérieur à 630 millions d’euros, à une amélioration du résultat opérationnel (EBITA) de 2 à 30 % et à une hausse du cash-flow de 10 à 15 % par rapport à 2004 », annonce Dirk Demeulemeester, CFO de Deceuninck.

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