REPORTAGE. L'État a débloqué 40 millions d'euros en décembre 2020 pour recenser et évaluer les ouvrages d'art communaux. Une première réponse au rapport du sénateur Hervé Maurey, rendu en juin 2019, qui dénonce l'état alarmant des ouvrages d'art en France. Pour sa part, la métropole d'Orléans (Loiret) n'a pas attendu l'implication des parlementaires pour surveiller et entretenir ses ponts, voire les reconstruire.


Trottoirs quasi inexistants, deux voix étroites séparées par un terre-plein central ridiculement étriqué, bitume rafistolé, rambardes rouillées… Le pont Cotelle n'a pas fière allure ! Situé dans la commune d'Olivet, au sud d'Orléans (Loiret), cet ouvrage d'art d'environ 70 mètres de longueur, n'assure plus la sécurité des 8.600 usagers qui l'empruntent chaque jour. Vétuste, il va être totalement reconstruit.

 

"On se rend compte de l'utilité d'un pont quand il est fermé !", s'afflige Christophe Robert, responsable du Pôle ouvrages d'art de la métropole d'Orléans, contacté par Batiactu. Et ce ne sont pas les habitants qui le contrediront, forcés d'emprunter des déviations saturées, depuis le 8 mars 2021, date à laquelle le pont qui enjambe la rivière Loiret a été condamné par des barrières de chantier.
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