L’ancien président et actuel membre de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Daniel Dewavrin, a remis mercredi son mandat de président de l’UESL, organisme responsable du 1% logement. Il évoque notamment des «incidents» mis à jour par la Cour des comptes.

Daniel Dewavrin, membre de l’UIMM, a remis mercredi son mandat de président de l’organisme qui fédère le 1% logement, l'Union d'économie sociale du logement (UESL), lors d'un conseil d'administration.

Dans une interview publiée mercredi sur le site internet des Echos, Daniel Dewavrin, qui est par ailleurs mis en examen dans l’affaire des retraits d’argents liquides à l’UIMM, justifiait sa démission de l’UESL par le fait que la Cour des comptes avait découvert «des incidents impliquant certains responsables siégeant au 1% logement».

Selon Daniel Dewavrin, il est reproché à ces personnes, dont certaines faisant partie du Medef, «un certain nombre de dysfonctionnements graves avec lesquels [il n’a] rien à voir». Il explique aussi avoir demandé depuis un an «en vain à être reçu par la présidente du Medef pour évoquer ces questions. (…) Tout le monde sait que le 1% logement est aux mains, depuis très longtemps, du Medef et de ses représentants, et non de l'UIMM», estime Daniel Dewavrin dans les colonnes des Echos, ajoutant que la fonction de président de l'UESL est «dénuée de tout pouvoir opérationnel».

Dans cet entretien, Daniel Dewavrin évoque également le fait que «l'Etat a besoin d'argent et convoite évidemment les ressources du 1%, comme il l'a d'ailleurs déjà fait à de multiples reprises par le passé». Sauf que cette fois, «le gouvernement semble s'orienter dans une direction défavorable aux entreprises et à leurs salariés», ce que Daniel Dewavrin «ne peut cautionner».

actionclactionfp