DÉCRYPTAGE. Paris et sa région étant encore plus exposées que le reste de la France à la montée des températures, des mesures d'adaptation de l'urbanisme francilien doivent être rapidement prises. Les acteurs de la construction et de l'immobilier ont un rôle à y jouer aux côtés des collectivités.


Avec le réchauffement climatique, le mercure pourrait bientôt grimper à 50°C dans les rues de Paris. Afin de mieux cerner cette hypothèse de plus en plus plausible, la Ville de Paris a lancé une mission d'information et d'évaluation sur les mesures d'adaptation à mettre en oeuvre. La remise du rapport de cette dernière a été l'occasion pour plusieurs intervenants du monde politique et du BTP d'échanger sur le rôle des acteurs publics et privés dans ce dossier.

 

 

Olivia Conil-Lacoste, responsable développement durable et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) chez Bouygues Immobilier, a d'abord rappelé la création, par la société qu'elle représente, du CBS, ou coefficient de biotope par surface, que les équipes de la major appliquent désormais pour l'ensemble de leurs projets immobiliers. "Biodiversité et climat, même urgence, même combat. Avoir des communs de nature en ville permet de se rafraîchir mais seulement 27% des surfaces parisiennes sont perméables, dont un tiers appartiennent au privé", relève la responsable.

 

Une manière aussi de contribuer à la cohésion territoriale. "Les intérêts du privé doivent
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