Alors que le groupe ArcelorMittal vient d'annoncer la confirmation de la fermeture partielle du site de Gandrange (Moselle) entraînant la suppression de 575 emplois, des salariés ont saccagé le bureau du directeur de l'aciérie. L'Elysée a fait savoir qu'elle recevrait les syndicats lundi.

La fermeture partielle du site ArcelorMittal de Gandrange a été confirmée vendredi lors d'un comité d'entreprise (CE) qui s'est déroulé à Metz dans une ambiance tendue.

D'ailleurs, des salariés ont saccagé le bureau du directeur de l'aciérie pour protester contre cette décision.

Durant le CE, les syndicats ont réaffirmé leur désaccord concernant le plan de restructuration prévoyant la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes (installation de laminage) de l'usine qui devrait entraîner la suppression 575 emplois des 1.108 emplois d'ici à 2009.

«Il ne nous reste maintenant plus que Nicolas Sarkozy», a estimé Edouard Martin, élu CFDT au comité d'entreprise européen, en se disant «éc'uré» par la tournure prise par les événements. L'Elysée a fait savoir qu'elle recevrait les syndicats lundi à 17h.

Pour rappel, lors de sa visite en Moselle au mois de février dernier, Nicolas Sarkozy avait déclaré que «l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires» pour maintenir le site en activité.

A noter que la direction d'ArcelorMittal a souligné dans un communiqué que «chaque collaborateur se verrait offrir une solution de reclassement sur un autre site du groupe, notamment à proximité du Luxembourg et ou Florange (Moselle)».

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