Spécialisée dans les ouvertures monobloc pour le bâtiment, la société Compobaie devrait supprimer 135 emplois sur les 300 répartis un peu partout en France. En cause ? La chute brutale des mises en chantier qui a précipité le fabricant dans la crise.

Le tribunal de commerce d'Albi a annoncé la suppression de 135 postes pour la société Compobaie. Cinquante d'entre eux concerneront les deux usines tarnaises de Réalmont et de Marssac sur Tarn (81), où est situé le siège social de Compobaie, qui avait été placée en redressement judiciaire en novembre dernier.

Le Grand 0uest ciblé

Vendredi, la reprise de la société a été attribuée à Platina Finance Ltd, un fonds d'investissement européen, société de droit luxembourgeoise, spécialisée dans le redressement d'entreprises en difficultés : « Il y avait urgence à régler la situation de Compobaie car le passif de l'entreprise était trop important pour espérer mettre en oeuvre un plan de continuation», a déclaré à l'AFP, Alain Roumégoux, le président du Tribunal de Commerce. La seule solution était de trouver un partenaire financier à défaut de se voir proposer une offre de reprise par un industriel ».

 

Le plan de reprise prévoit la fermeture des unités de production de Revel (Haute-Garonne), Peronne (Somme) et Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). La production sera recentrée sur le Grand Sud Ouest (Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Aquitaine).

 

Compobaie, qui s'était fortement développée entre 2000 et 2005, a été touchée de plein fouet par la chute brutale des mises en chantier, observée au printemps dans le secteur de la construction neuve.

 

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