Pendant que se déroule le Sommet de Copenhague sur le Climat, les 27 pays de l'Union européenne ont décidé vendredi de verser un total de 7.2 milliards d'euros pour venir en aide aux pays pauvres dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette aide s'étalera sur une durée de 3 ans.

Réunis à Bruxelles vendredi dernier, les 27 pays membres de l'UE ont voté le versement d'une aide étalée sur 3 ans aux pays pauvres. Objectif : les soutenir à financer la réduction de leurs émissions de Co2 et les aider à s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
Ce n'est pas sans mal que le président suédois de l'Union européenne a finalisé le montant total qui sera alloué aux pays pauvres dans le cadre de la lutte pour le climat, a indiqué notre confrère Le Monde. En effet, certains pays, comme l'Allemagne, était davantage « soucieux de ne pas dévoiler toutes leurs cartes avant que les négociations internationales n'entrent dans le vif du sujet au sommet sur le climat de Copenhague », précise le quotidien.

 

La France prend les devants
Cette contribution aux pays les moins avancés est au cœur des débats du Sommet danois et a d'ores et déjà fait l'objet d'un consensus « sur une base volontaire au financement des efforts » envers ces pays. A ce titre, les 27 ont préconisé un calendrier comme suit, explique Le Monde : tous les ans, et jusqu'en 2012, ils prendront en charge environ un tiers des quelque 7 milliards d'euros promis dans un premier temps, en attendant la signature d'aides plus importantes qui devraient aboutir au sortir du COP 15. En détail, la France versera 420 millions d'euros par an, pendant 3 ans, soit un total de 1.26 milliard d'euros ; l'Allemagne promet une somme équivalente, tandis que le Royaume-Uni devrait mettre 1.36 M€. De leur côté, la Suède a annoncé le versement d'un montant de 800 millions d'euros sur 3 ans, l'Espagne 300 millions et la Finlande 100 millions d'euros.

 

Autre sujet débattu à Bruxelles, le passage de 20 à 30% de réduction des émissions de Co2 d'ici à 2020, seuil jusqu'ici acté. Ainsi, le président Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté « d'aller le plus vite possible vers une réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre ». Toutefois, les membres de l'UE n'ont pas trouvé d'accord sur ce thème, notamment la Suède qui estime que ce pas supplémentaire ne peut se faire sans des « efforts comparables des autres pays développés ».

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