Ciments français, filiale du groupe italien de matériaux de construction Italcementi, a annoncé mardi avoir enregistré en 2004 un bénéfice net part du groupe de 263,4 millions d'euros, en hausse de 8,4% par rapport à l'année précédente.

L'exercice 2004 a bénéficié d'une réduction sensible des frais financiers, liée surtout à la diminution de la dette, a souligné le groupe dans un communiqué. L'endettement total du groupe a en effet été réduit de 282 millions d'euros par rapport à la fin 2003 après investissements industriels et financiers de 279 millions d'euros. «A 1,040 milliard d'euros, le niveau d'endettement est à un point historiquement bas depuis 1992», a noté Ciments français.

L'évolution positive des volumes de vente et des prix dans la plupart des pays a permis au groupe d'atteindre «une bonne croissance» du résultat d'exploitation en 2004 par rapport à 2003, malgré le contexte général d'augmentation des coûts opérationnels, surtout des combustibles et un effet taux de change défavorable, a commenté le groupe. Ciments français avait annoncé début février un chiffre d'affaires annuel de 3,060 milliards d'euros, en hausse de 5,6% par rapport à 2003 (+7,7% à taux de change et périmètre comparables). Concernant les perspectives 2005, le groupe estime que les investissements dans le secteur de la construction sur la zone euro et en Amérique du Nord devraient connaître un ralentissement et se traduire par une croissance des volumes en 2005 moins élevée que celle enregistrée en 2004.

Le groupe anticipe cependant une nouvelle progression dans les pays émergents. Dans ce contexte, Ciments français «s'efforcera de compenser l'augmentation attendue des coûts énergétiques par des gains de productivité et une politique de prix adaptée, afin de maintenir ses performances opérationnelles», souligne le communiqué.

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