La filiale du groupe italien Italcementi a annoncé un bénéfice net de 156,4 millions d'euro tandis que sa maison mère annonce des bénéfices part de groupe en hausse de 31,3%.

Le cimentier français a réalisé au cours des neufs premiers mois de l'exercice 2002 un bénéfice net en hausse de 14,9% par rapport à la même période de l'année dernière. Le chiffre d'affaires au 30 septembre a atteint 2,22 milliards d'euro, en hausse de 5,5% sur un an plus tôt, en données retraitées pro-forma.

Le résultat d'exploitation sur neuf mois a progressé de 7%, à 423 millions d'euro. Concernant ses perspectives, le groupe a indiqué qu'il a poursuivi ses efforts d'amélioration de la productivité, et est " confiant d'enregistrer une nouvelle progression de ses résultats sur l'exercice ".

En revanche, le groupe n'a pas communiqué ses résultats pour le troisième trimestre, indiquant seulement que " l'activité du troisième trimestre, dans un contexte économique assombri, a montré une forte résistance qui s'est traduite par une progression en Europe et aux Etats-Unis ". Cette progression est " en partie liée au niveau historiquement bas des taux d'intérêt, et à une évolution très positive dans les pays émergents, à l'exception de la Turquie et de l'Inde ".

Même constat du côté d'Italcimenti, le groupe de matériaux de construction qui contrôle Ciments Français. Il remarque que l'Inde est le seul pays qui n'a pas participé à la croissance du chiffre d'affaires.

Italcementi annonce un bénéfice net part de groupe au troisième trimestre de 86,5 millions d'euro, en hausse de 31,3%. Le chiffre d'affaire au troisième trimestre s'établi pour sa part à 1,118 milliards d'euro, ce qui représente une hausse de 7,4% par rapport au chiffre d'affaires pro-forma u troisième trimestre 2001.

Pour l'exercice dans son ensemble, le groupe a indiqué que " sauf événement imprévisible ou conditions météorologiques particulièrement défavorables, les résultats de 2002 seront meilleurs que ceux de l'année précédente ".

Le groupe s'est félicité que le secteur de la construction n'a ressenti que de façon marginale " l'incertitude accrue qui caractérise le cadre économique international ".

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