La Charte nationale de l'accessibilité qui a été signée à Paris mardi dernier, lors de l’ouverture du colloque européen "Transport et accessibilité", pose en 5 grands principes et 7 articles les bases d’une action concertée pour l’accessibilité dans les transports.

La charte a été signée, par le ministre des Transports Gilles de Robien, la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées Marie-Thérèse Boisseau et le secrétaire d'Etat aux personnes âgées Hubert Falco.
Le document est officiellement soutenu par le président de la SNCF Louis Gallois, le président d'Aéroports de Paris (ADP) Pierre Graf, la présidente de la RATP Anne-Marie Idrac, le président d'Air France Jean-Cyril Spinetta. Les représentants de l'AMF (association des maires de France), de la Mairie de Paris, du Gart (élus responsables des transports), de l'UTP (exploitants), du STIF (autorité organisatrice d'Ile-de-France) et d'Alstom ont également apporté leur signature à la charte.

Au fil des 7 articles, les signataires s’engagent à garantir "l’accessibilité des nouveaux aménagements" et à "programmer une amélioration de l’ensemble du patrimoine". Point important, la charte affirme le principe du conditionnement des aides publiques et des financements au résultat d’accessibilité et prévoit des mesures compensatoires dans le cas "d’impossibilité technique avérée"

La charte réaffirme en outre que "la réglementation constitue un minimum contrôlé par les autorités compétentes"

Cette disposition déjà existante, qui n’a pas jusqu’à maintenant suffit à faire changer les mentalités, est accompagnée dans la charte par un engagement d’ "auto-contrôle" au niveau des choix d’aménagement et de la qualité d’usage.
En somme, un catalogue de bonnes intentions inattaquable sur le principe, mais qui devra montrer son efficacité à l’épreuve de la réalité.

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