CHANTIER. Dans le quartier de la gare de Chartres (Eure-et-Loir), une résidence de 37 logements est en train de sortir de terre. Baptisé Olympi, ce projet-pilote du Plan Bim 2022 tente de concilier l'utilisation de la maquette numérique avec celle des systèmes préfabriqués en béton bas-carbone.
Une opération en apparence banale, mais qui pourrait bien ouvrir la porte à un changement de paradigme. Dans le quartier de la gare de Chartres, en Eure-et-Loir, une résidence de 37 logements en R+3 est en train de sortir de terre. Rien de bien extraordinaire jusque-là, sauf qu'il s'agit en réalité d'un projet-pilote. Baptisé Olympi, ce démonstrateur du Plan Bim 2022 vise à initier une "démarche d'écologie industrielle et territoriale".
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Plus prosaïquement, il s'agit de concilier l'utilisation de la maquette numérique avec celle des systèmes préfabriqués en béton bas-carbone. Un mariage intelligent censé limiter les coûts, tenir (voire réduire) les délais et alléger l'empreinte carbone du projet. Lancée en 2022, le chantier proposera à terme une quarantaine de logements en Vefa, allant du 2 au 5 pièces sur une superficie totale de 2.215 m².
Le promoteur immobilier Pierres & Territoires d'Eure-et-Loir (membre du réseau Procivis) pilote le projet pour lequel les industriels du béton, représentés par la Fib (Fédération de l'industrie du béton) et le Cerib (Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton), proposent leurs dernières solutions bas-carbone. Avec un coût global d'1,3 million d'euros pour le gros-oeuvre, la résidence devrait être livrée au 1er trimestre 2024.
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