Treize présidents-directeurs généraux sur les quarante que compte l'indice boursier CAC, voient leur mandat se terminer cette année. Parmi eux, plusieurs du monde de la construction, de l'énergie et de l'environnement… Qui sont ils ? Réponses.

Sur les quarante plus grands groupes français, réunis dans l'indice CAC 40, treize vont connaître une assemblée générale des actionnaires cette année. Leurs présidents du conseil et directeurs généraux se soumettront donc à un scrutin s'apparentant à un vote de confiance.

 

Parmi ces dirigeants figurent un certain nombre de PDG de grandes entreprises de la construction, de l'énergie et de l'environnement : Henri Proglio d'EDF (depuis 2009), Antoine Frérot de Veolia (2010), Xavier Huillard de Vinci (2010), Gilles Schnepp de Legrand (2006), Pierre-André de Chalendar de Saint-Gobain (2010) ou Benoît Potier d'Air Liquide (2006).

 

Vote de défiance ?
Selon le quotidien Les Echos, le risque que ces PDG ne soient pas reconduits est faible. Cependant, le taux d'approbation ne devrait pas être aussi élevé que souhaité par les principaux intéressés. "Tout p-dg veut être plébiscité et tout score qui ne flirte pas avec les 90 % est souvent assimilé à une défiance vis-à-vis du conseil d'administration", explique le spécialiste en gouvernance au journal économique.

 

Rappelons qu'en France, le président-directeur général est le dirigeant d'une société anonyme fonctionnant sous système "moniste" avec un conseil d'administration mais sans conseil de surveillance. Le PDG cumule donc les fonctions de président du conseil (supervision stratégique) et de directeur général (direction opérationnelle). Il exerce ses fonctions sous le contrôle de l'assemblée générale de ce conseil d'administration et des actionnaires. Le conseil, qui nomme ce PDG, peut également le révoquer ad nutum, à tout instant et sans motif, une clause généralement atténuée par l'attribution d'un "parachute doré", versement automatique d'une indemnité financière.

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