Le constructeur de cette mosquée emblématique livrée en 1992 va réparer une partie de la dalle de l'esplanade mais il nie tout problème lié aux fondations de l'édifice lui-même.

"Pour Bouygues Construction, et à notre connaissance, il n'y a pas de problème de fondations sur la mosquée elle-même. Il y a une face inférieure de la dalle de l'esplanade qui fait l'objet d'une certaine altération due aux embruns", a déclaré cette porte-parole citée par l'AFP.
"Pour pallier ce problème, Bouygues Construction, en accord avec les autorités marocaines, a proposé une solution technique de réparation de la face inférieure de cette dalle", a-t-elle conclu.

Une enveloppe de 800 millions de dirhams (80 millions d'euros) sera nécessaire pour réparer les fondations fissurées de la mosquée, la deuxième par la taille dans le monde après celle de La Mecque, avait écrit lundi le journal Maroc-Ouest.
Une commission du ministère marocain de l'Intérieur, qui a fait cette estimation, a jugé que Bouygues, constructeur de l'ouvrage, portait la responsabilité de la dégradation des fondations, ajoutait-il.

Une polémique sur l'état de conservation de la mosquée avait éclaté en novembre 2002, des journaux ayant averti que l'ouvrage, construit au bord de l'Atlantique, était menacé d'effondrement.

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