Après plusieurs années de lutte avec les organisation écologistes, les grandes surfaces de bricolage, Lapeyre en tête, se rangent sous la bannière du FSC, trois lettres qui garantissent une gestion durable des forêts.

Dans un communiqué, Lapeyre annonce avoir obtenu le label FSC (Forest Stewardship Council) pour l'ensemble des fenêtres standard de ses gammes en bois exotique Isoprix et Classic.
Décernée par l'organisme international Forest Stewardhip Council, la certification FSC assure qu'un produit est fabriqué avec du bois issu de forêts certifiées gérées selon des normes environnementales, sociales et économiques strictes. Elle garantit également que chaque acteur impliqué dans le processus de transformation du bois (de la forêt jusqu'au client final : scierie, importateur, négociant...) soit contrôlé et réponde aux critères de qualité requis.

Cette annonce présentée par Lapeyre comme une « première en France » met fin à une longue bataille avec les organisations écologistes. En 2000, Greenpeace, qui venait de publier une rapport alarmant sur la destruction des forêts anciennes de la planète, a pris pour cible Lapeyre, présenté comme le leader européen de l'importation de bois tropicaux et amazoniens (le français possède Eldorado, 4ème exportateur de bois amazonien du Brésil).

A coups d'actions médiatiques comme la pose de banderoles et d'étiquettes "Lapeyre détruit l'Amazonie" dans les points de vente, une intervention lors de l'assemblée générale des actionnaires et pour finir le blocage d'un bateau à Honfleur, Greenpeace gagne la partie. En septembre 2000, Lapeyre s'engage publiquement à mettre en place un système de traçabilité du bois d'ici fin 2005.

Aujourd'hui, plusieurs distributeurs ou industriels réunis au sein du club Proforêts ont choisi de vendre des articles certifiés FSC parmi lesquels, outre Lapeyre, on trouve Castorama, Leroy Merlin, Ikea, Carrefour, Berrywood ou EPI.

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