A l'occasion du salon de l'immobilier d'entreprise à Paris (Simi), le Conseil International Biodiversité et Immobilier (Cibi) a lancé le label BiodiverCity. Celui-ci vise à récompenser la prise en compte de la biodiversité dans les projets immobiliers de construction et de rénovation. Découvrez les grands principes du label.

Voici un nouveau label dans l'univers immobilier. Lancé à l'occasion du salon de l'immobilier d'entreprise à Paris (Simi) par le Conseil International Biodiversité et Immobilier* (Cibi), BiodiverCity a pour objectif d'évaluer et de promouvoir les opérations immobilières qui prennent en compte et valorisent la biodiversité dans les îlots bâtis.

 

"Le nouveau label BiodiverCity™ répond à la nécessité d'évaluations dédiées à la biodiversité, récompensant les meilleures opérations. Ce besoin est exprimé par les acteurs du secteur (maîtres d'ouvrage, constructeurs, foncières, écologues, paysagistes, etc.) qui voient également dans ce label un nouveau critère visible et pertinent pour la valorisation d'un bien immobilier", explique le Cibi dans un communiqué.

 

Le label tourne autour de l'engagement, du projet, du potentiel écologique de la parcelle et des services rendus et les aménités (voir encadré). Le référentiel technique, à partir duquel le label BiodiverCity™ est attribué, sera libre de droit et accessible sur Internet.

*Les membres fondateurs du CIBI sont Bolloré Logistics, Les Jardins de Gally, le groupe Caisse des Dépôts, Gecina, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, Bouygues Construction et Elan.

 

Les quatre principaux éléments du label
1. L'engagement : la connaissance et la compréhension de la biodiversité sur et autour du site à construire. Pour le maître d'ouvrage, il s'agit de se donner les moyens de travailler ce sujet de façon professionnelle et formalisée, en s'entourant des compétences appropriées et à travers un système de management de la biodiversité ;
2. Le projet : la recherche par la maîtrise d'oeuvre d'une architecture écologique qui valorise le site biologique et le vivant, avec un plan masse qui intègre les continuité écologiques locales, des façades et toits vivants, ainsi qu'un rapport intérieur-extérieur optimisé ;
3. Le potentiel écologique de la parcelle : l'évaluation par l'écologue des facteurs scientifiques qui feront la valeur écologique du projet ;
4. Les services rendus et les aménités : les bénéfices tirés par les futurs usagers et riverains du site, en termes de bien-être, d'esthétique et d'apprentissage de la nature.

 

Source : Cibi

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