La liaison électrique sous-marine reliant l'Espagne et le Maroc pourrait être le premier tronçon d'un vaste réseau «d'autoroutes énergétiques» sous la Méditerranée. A terme, ce procédé permettrait d'importer de l'électricité «verte» du sud.

Le consortium industriel Transgreen, lancé en juillet et qui regroupe aujourd'hui 19 acteurs de l'énergie, principalement européens (EDF, Alstom, Siemens, Abengoa), réfléchit actuellement à un projet d'électricité sous-marine dans la région du bassin méditerranéen.

 

«Des projets d'interconnexion existent depuis longtemps», indique le président de Transgreen, André Merlin, qui préside aussi les conseils de surveillance de RTE et d'ERDF, filiales d'EDF. Avant d'ajouter : «Mais face aux coûts d'investissement que cela représentait, il y a toujours eu une difficulté pour agir (…) Le fait que les pays du sud puissent produire de l'énergie renouvelable et l'exporter fait évoluer les choses ».
Ainsi, la liaison électrique sous-marine reliant l'Espagne et le Maroc pourrait devenir le premier tronçon d'un vaste réseau «d'autoroutes énergétiques» sous la Méditerranée. Actuellement, il existe donc une liaison sous la Méditerranée car le Maroc importe de l'électricité d'Espagne, mais d'ici à une dizaine d'années, de nombreuses autres liaisons pourraient venir gonfler les rangs notamment celles reliant la Tunisie et l'Italie ou encore l'Algérie et l'Espagne. Et par conséquent, ce procédé permettrait d'importer de l'électricité «verte» du sud.

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