DISPARITION. Le président de la Chambre de métiers et d'artisanat de France, Bernard Stalter, est décédé ce lundi 13 avril 2020. Son état de santé s'est dégradé après une contamination au Covid-19.

Le président de la Chambre de métiers et d'artisanat de France, Bernard Stalter, est décédé ce lundi 13 avril 2020 au Nouvel hôpital civil de Strasbourg. L'homme célèbre pour sa moustache parfaitement bien entretenue s'est éteint à l'âge de 63 ans d'une dégradation de son état de santé suite à une contamination au Covid-19 : hospitalisé depuis le 23 mars dernier et soigné en réanimation dès le 25 mars, il n'a pas survécu à l'infection. "Très apprécié de tous, il avait fait de son pragmatisme, de son franc-parler et de son dynamisme sa marque de fabrique", a réagi son organisation, CMA France, dans un communiqué. "Très engagé dans la défense et la promotion de l'artisanat, il a mené de lourds combats pour faire reconnaître la valeur de ce secteur, la valeur de ses femmes et de ses hommes qui le font vivre chaque jour, mais aussi l'excellence de l'apprentissage comme une voie de réussite professionnelle." Dans un tel contexte, c'est le premier vice-président de l'organisation, Christian Vabret, qui devient président par intérim de CMA France.

 

Né le 12 mars 1957 à Brumath, en Alsace, Bernard Stalter avait quitté l'école à l'âge de 14 ans et avait ouvert son premier salon de coiffure dans la même ville en 1993. En-dehors de son mandat chez CMA France, il avait également été élu à la vice-présidence de l'Union européenne de l'artisanat et des PME en 2017 et à la présidence de la Confédération nationale des métiers de services (CNAMS) en septembre 2018. Il occupait par ailleurs le poste de conseiller régional délégué à l'artisanat pour sa région natale, le Grand Est.

 

L'Union des entreprises de proximité, dans un communiqué de presse du 14 avril 2020, a déploré "une grande perte", celle d'un homme qui "a consacré sa vie à promouvoir l'artisanat et l'apprentissage, auprès des pouvoirs publics, auprès des jeunes et auprès de l'ensemble des Français".

 

Les réactions à sa disparition ont été nombreuses, du président de la Fédération française du bâtiment (FFB), Jacques Chanut, aux ministres de l'Économie et du Travail, Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud :

 

 

 

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