Le nombre d'autorisations de construire délivrées entre septembre et novembre a augmenté de 4,4% tandis que le nombre de mises en chantier baissait de 1,6%.

Selon le ministère de l'Equipement, 97.827 autorisations ont été accordées en France et 79.511 chantiers ont démarré. Dans le secteur des maisons individuelles, les autorisations ont progressé de 5,3% tandis que, dans le collectif, elles ont progressé de 5,9%. Au niveau des mises en chantiers, sur la même période, on observe une baisse de 3,5% dans l'individuel, à 50.274, et de 1,5% dans le collectif, à 26.387.

Sur 12 mois, le rythme de la construction en France est resté supérieur au seuil de 300.000 nouveaux logements, chiffre considéré comme un minimum pour renouveler le parc d'habitation. Au total sur l'année écoulée, ce sont 304.780 logements qui ont vu le jour.

L'activité dans le secteur du bâtiment s'est redressée au cours de ces trois derniers mois, selon l'INSEE, et les perspectives pour l'année 2003 sont " stables à un niveau moyen ". Mais selon l'Institut, qui a interrogé les chefs d'entreprises du secteur, cette amélioration n'a pas concerné la construction de logements neufs, secteur qui " continue sa lente dégradation ".

Pourtant, d'après le ministère, c'est dans le secteur non résidentiel que les autorisations de programmes ont le plus baissé (-4,5%) ainsi que les démarrages de chantiers (-10,4%). Le secteur des bureaux est particulièrement délaissé par les promoteurs, les entreprises étant désormais moins enclines à déménager ou à se lancer dans des opérations de fusion qui les conduiraient à modifier leurs locaux.

L'Alsace et l'Ile-de-France restent les régions de France où l'activité construction a le plus fléchi ces trois derniers mois. Dans la première, les démarrages de chantiers ont baissé de près de 18,7% et dans la seconde de 12,4% sur les mois de septembre, octobre et novembre, par rapport aux mêmes mois de l'année passée.

Selon l'INSEE, le niveau des carnets de commande représente 5,6 mois de travail à temps plein. Les contraintes sur la production varient peu, quelque 35% des entreprises déclarant ne pas pouvoir augmenter leur activité en cas de forte demande.

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