Pour l'Union nationale des associations familiales (UNAF), la suppression de ce prêt logement à taux zéro serait "une erreur majeure, injuste et incohérente".

La suppression serait "injuste, incompréhensible et incohérente au regard de la volonté affichée du Gouvernement de faire du logement un élément clef de la cohésion sociale", estime l'UNAF qui affirme que "les familles les plus modestes vont être pénalisées".

"Remettre en cause ce dispositif revient à laisser au seul parc locatif social la charge d'accueillir les familles les plus fragiles et anéantit toutes les chances de parvenir à une plus grande mixité", ajoute l'UNAF.

Le prêt à taux zéro, distribué à environ 100.000 personnes chaque année, doit être remplacé, dans le cadre du budget 2005, par un avantage fiscal sur les intérêts d'emprunts, soit sous forme de réduction d'impôt, soit sous forme de chèque pour les ménages non imposés ou peu imposés.

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