Le budget du ministère de la Ville est en baisse de 7% à 344,23 millions d'euros, avec toutefois un effort important en faveur de la rénovation urbaine.

Ce budget ayant déjà fait l'objet d'un examen "principal" en commission des Finances élargie, le débat en séance publique a été "restreint", a rappelé la présidente de séance Hélène Mignon (PS). UMP et UDF ont voté pour, PS et PCF contre.
Le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo, a souligné que ce budget ne comportait qu'une partie de l'effort national en faveur des quartiers.

Patrick Braouezec (PCF) a dénoncé la "contradiction entre les ambitions affichées et la baisse de 7%" des crédits de la Ville. Jean-Yves Le Bouillonnec (PS) a aussi critiqué "la diminution des ressources", en concluant: "les problèmes des magiciens, c'est qu'ils nourrissent des illusions mais ils ne changent pas la réalité".

La rénovation urbaine va susciter un effort public global en faveur de la politique de la ville de près de 6 milliards d'euros en 2004 (5,4 milliards d'euros en 2003), permettant notamment la montée en puissance des zones franches urbaines, dont le nombre va être doublé.

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