A trois semaines des municipales, une étude TNS Sofres réalisée pour Eparco revient sur les problématiques de lassainissement non collectif (ANC) et les enjeux pour les communes : lutilisation, le financement, les freins et surtout la mise aux normes des installations. Détail de létude.
Selon une étude* TNS Sofres réalisée pour Eparco, spécialiste de lassainissement non collectif, les élus sont conscients de limportance de lassainissement non collectif (ANC) puisquil concerne 5,2 millions de foyers, soit près de 13 millions de Français.
LANC représente dailleurs 41% de mode dassainissement des communes ou intercommunalités, contre 44% qui sont en assainissement collectif. Toutefois, les élus sont confrontés à des difficultés. Ils citent notamment la mise aux normes des installations (66%), les contraintes liées à la nature de la communes (géographie, géologie, habitat dispersé ) (59%) ainsi que le financement (47%). Et si les communes évoquent toutes ces contraintes, cest surtout quune loi impose aux autorités compétentes de contrôler les installations dici fin 2012.
Des freins économiques, techniques et juridiques
Cest pourquoi 48% des collectivités pensent quil serait de leur responsabilité de contrôler les installations, 18% mentionnent le contrôle et lentretien et 26% le contrôle, lentretien et la réhabilitation. Ces obligations ont engendré la mise en place dun service public de lassainissement non collectif (Spanc), dont léchéance était fixée au 31 décembre 2005. Ainsi, 51% des élus expliquent que le Spanc est opérationnel et en place. Toutefois, il faut souligner que 56% des élus estiment quil sera difficile de tenir léchéance de 2012 sur lobligation de contrôle des installations dANC. Ils sont dailleurs intéressés davoir recours à des aides extérieures notamment financières (74%), techniques (65%) et juridiques (65%).
Le financement
Et si les élus affirment avoir les moyens dassurer dans de bonnes conditions leurs obligations de vérification de conformité des installations dANC lors de la construction (67%) ou déjà existantes (55%), ils déclarent avoir plus de mal à réaliser les mises aux normes de ces installations (53%) et à financer lassainissement non collectif (64%). Concernant ce financement, les élus privilégieraient à 38% une redevance spécifique pour les propriétaires dANC, puis à 23% lobtention de subventions extérieures venant couvrir les dépenses de fonctionnement et 20% seraient tentés de laisser le financement à la charge du propriétaire. Seul 9% se prononcent en faveur dune hausse du prix de leau et 2% en faveur de la création ou de laugmentation dun impôt spécifique.
Méconnaissance du système par les particuliers
Du côté des particuliers, le terme dassainissement reste flou puisque 50% des personnes interrogées déclarent mal comprendre le système dont ils dépendent. En matière de risques environnementaux des installations, les particuliers font majoritairement confiance aux maires à 81%, devant les entreprises qui posent les installations (79%) ou les fabriquent (76%) mais seulement 62% font confiance aux particuliers qui utilisent ces installations.
* A la demande dEPARCO, TNS Sofres a interrogé par téléphone, au mois de février 2008, un échantillon représentatif de maires et de présidents dintercommunalités (400 entretiens), ainsi quun échantillon représentatif de lensemble de la population française âgée de 18 ans et plus (1000 entretiens).
LANC représente dailleurs 41% de mode dassainissement des communes ou intercommunalités, contre 44% qui sont en assainissement collectif. Toutefois, les élus sont confrontés à des difficultés. Ils citent notamment la mise aux normes des installations (66%), les contraintes liées à la nature de la communes (géographie, géologie, habitat dispersé ) (59%) ainsi que le financement (47%). Et si les communes évoquent toutes ces contraintes, cest surtout quune loi impose aux autorités compétentes de contrôler les installations dici fin 2012.
Des freins économiques, techniques et juridiques
Cest pourquoi 48% des collectivités pensent quil serait de leur responsabilité de contrôler les installations, 18% mentionnent le contrôle et lentretien et 26% le contrôle, lentretien et la réhabilitation. Ces obligations ont engendré la mise en place dun service public de lassainissement non collectif (Spanc), dont léchéance était fixée au 31 décembre 2005. Ainsi, 51% des élus expliquent que le Spanc est opérationnel et en place. Toutefois, il faut souligner que 56% des élus estiment quil sera difficile de tenir léchéance de 2012 sur lobligation de contrôle des installations dANC. Ils sont dailleurs intéressés davoir recours à des aides extérieures notamment financières (74%), techniques (65%) et juridiques (65%).
Le financement
Et si les élus affirment avoir les moyens dassurer dans de bonnes conditions leurs obligations de vérification de conformité des installations dANC lors de la construction (67%) ou déjà existantes (55%), ils déclarent avoir plus de mal à réaliser les mises aux normes de ces installations (53%) et à financer lassainissement non collectif (64%). Concernant ce financement, les élus privilégieraient à 38% une redevance spécifique pour les propriétaires dANC, puis à 23% lobtention de subventions extérieures venant couvrir les dépenses de fonctionnement et 20% seraient tentés de laisser le financement à la charge du propriétaire. Seul 9% se prononcent en faveur dune hausse du prix de leau et 2% en faveur de la création ou de laugmentation dun impôt spécifique.
Méconnaissance du système par les particuliers
Du côté des particuliers, le terme dassainissement reste flou puisque 50% des personnes interrogées déclarent mal comprendre le système dont ils dépendent. En matière de risques environnementaux des installations, les particuliers font majoritairement confiance aux maires à 81%, devant les entreprises qui posent les installations (79%) ou les fabriquent (76%) mais seulement 62% font confiance aux particuliers qui utilisent ces installations.
* A la demande dEPARCO, TNS Sofres a interrogé par téléphone, au mois de février 2008, un échantillon représentatif de maires et de présidents dintercommunalités (400 entretiens), ainsi quun échantillon représentatif de lensemble de la population française âgée de 18 ans et plus (1000 entretiens).