Jusqu'au 1er mars 2004, douze équipes internationales d'architectes investissent le Centre Georges Pompidou, à Paris, avec des projets réalisés ou expérimentaux.

Cette manifestation dresse à la fois un constat des recherches architecturales induites par la généralisation du numérique dans les différentes phases (de la mise en oeuvre des projets à la production industrielle), et également un état de cette mutation qui redéfinit à la fois le métier d'architecte, voire les nouveaux métiers de l'architecture et, à terme, l'identité de cette discipline indiquent les organisateurs.

Si l'outil numérique est omniprésent, cette exposition ne se réduit pas à la présentation du travail d'architectes du « virtuel » préoccupés principalement par des questions de représentation (virtualité, hyperespace). C'est surtout une «réflexion sur le langage de l'architecture ainsi que sur son champ d'application à partir de l'exploitation des éléments numériques». L'exposition s'intéresse aussi aux modifications de l'industrialisation de l'architecture car à la construction traditionnelle s'oppose aujourd'hui une production par prototypage d'éléments préfabriqués.
L'exposition Architectures non standard propose de rendre visibles des «process» architecturaux, depuis les éléments de conception jusqu'aux prototypes ou aux objets expérimentaux. Elle propose aussi une relecture de l'histoire de l'art et de l'architecture selon l'idée de mouvement et d'inflexion.

En guise de lancement de cette exposition, un colloque sur le thème des «architectures non standard» se tiendra jeudi 11 décembre, de 11h30 à 19h30.

En photo : Resi-Rise Skyscraper de Kol-Mac Studio Sulan Kolatan et William Mac Donald (USA)

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