Des salariés de l'usine ArcelorMittal de Florange en Moselle ont troublé jeudi la tenue d'un comité d'établissement (CE) extraordinaire, qui a dû être interrompu. Ils réclamaient une date de reprise d'activité de leur site.
Un comité d'établissement (CE) extraordinaire de l'usine ArcelorMittal de Florange en Moselle a été interrompu par 200 à 300 salariés du site qui réclamaient une date précise pour la reprise d'activité de l'usine. En effet, d'ici à fin avril, un millier des 2.600 salariés seront au chômage partiel pendant au moins 5 mois. Toutefois, le directeur, Henri Blaffart, a tenu à se montrer rassurant : «Le groupe s'attachera à réunir toutes les conditions de nature à assurer un bon redémarrage du site (...), dès les premiers signes de reprise de l'activité» dans la sidérurgie.
Pour rappel, l'usine ArcelorMittal de Gandrange, située également en Moselle, a fermé ses portes mardi 31 mars. Au total, 575 emplois ont disparu.
