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RÉHABILITATION. Le 28 juillet 2025 a marqué le début de la démolition de l'arche Mercure à Montpellier. Une opération qui s'inscrit dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) du quartier.
Ancrée dans le paysage urbain du quartier de La Mosson à Montpellier depuis 1969, l'arche Mercure ne sera bientôt plus qu'un souvenir pour les habitants. La ville et la métropole ont en effet lancé, le 28 juillet 2025, des travaux de démolition du bâtiment sous lequel passe une des lignes de tramway de Montpellier.
Sont concernés 53 logements répartis sur trois cages d'escaliers et dix étages. Il s'agit d'une étape de plus dans la réhabilitation du quartier, qui a déjà connu la démolition de la plus haute tour d'Occitanie, la tour d'Assas, jusqu'au printemps 2025.
Une démolition rapide en site occupé
L'opération de démolition a nécessité 82 relogements. Sur les trois cages d'escaliers concernées, deux de dix étages doivent être détruits en moins de deux semaines. Cela nécessite la coupure du tramway passant sous l'arche, puisque sa ligne de contact est accrochée à celle-ci. Des poteaux seront ensuite posés en août 2025 pour permettre au tramway de reprendre sa circulation. La troisième cage, elle, sera démolie en septembre, et ce sans interruption du moyen de transport public.
"Outre le délai réduit d'intervention, ce chantier représente un défi technique, le reste de l'immeuble restant habité tout au long de la démolition", commente la métropole de Montpellier dans un communiqué de presse. Les 221 logements restants de la résidence seront réhabilités à partir de 2027, pour un coût de 13 millions d'euros.
Une résidence emblématique des grands ensembles
Héritage des années soixante, cette arche représentait "un élément emblématique de l'urbanisme de grand ensemble, progressivement désigné comme un marqueur des multiples difficultés sociales auxquelles sont confrontés les habitants des quartiers populaires", explique la métropole de Montpellier.
Sa démolition s'inscrit dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPRU) du quartier de La Mosson, qui représente un budget de plus de 500 millions d'euros - dont 138 millions financés par l'Agence nationale du renouvellement urbain (Anru), 140 millions par la ville et la métropole, le reste étant financé par les bailleurs sociaux concernés et d'autres acteurs comme l'Anah, Action logement, la région Occitanie, la Caisse des dépôts et le département de l'Hérault.
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