RÉSEAUX. Le Gouvernement s'est engagé à installer le haut débit sur tout le territoire d'ici 2020. Le 27 juin 2018, il effectuait un point d'étape sur le sujet avec les ministres concernés.

Les pouvoirs publics se sont engagés à couvrir l'ensemble du territoire en haut débit d'ici 2020, et en très haut débit d'ici 2022. L'objectif est ambitieux, au point que l'opération est qualifiée de "chantier de la décennie" par le Gouvernement. Celui-ci s'est d'ailleurs engagé à tenir un rendez-vous tous les trois mois pour informer les acteurs de l'avancée des travaux. Le premier a eu lieu le 27 juin 2018.

 

Les opérateurs se sont engagés à construire près de 5.000 nouveaux sites pour améliorer la couverture mobile des territoires, et 485 premiers sites ont été identifiés par les collectivités. Ils "seront rendus publics par arrêté ministériel dans les prochains jours", nous informe le ministère de la Cohésion des territoires. "Des équipes-projet locales sont actuellement mises en place partout sur le territoire pour identifier les prochains sites à couvrir (600 sites par opérateurs en 2018."


28.000 emplois à la clé

 

D'après le ministère, cette campagne de travaux devrait créer 28.000 emplois d'ici 2022. Vingt milliards d'euros ont été mis sur la table pour le financer (dont 3,3 milliards de la poche de l'État). A titre d'exemple, l'Isère a déjà bénéficié de 97,75 millions d'euros, et le Val d'Oise de 7,77 millions. Durant le premier trimestre, 670.000 lignes de fibre optique jusqu'à l'abonné ont été construites. En tout, d'ici 2022, 27 millions de lignes devront avoir été construites, ce qui nécessite une accélération du déploiement par les opérateurs et les collectivités territoriales.

 


 

 

Des mesures contenues dans le projet de loi Elan

 

Des dispositions inclues dans le projet de loi Elan vont venir renforcer les moyens. Notamment le fait que dans le cadre du déploiement l'avis de l'architecte des bâtiments de France ne sera que consultatif - ce qui n'est pas forcément au goût des intéressés. "Les dossiers d'information sur les projets d'antennes relais et les demandes d'autorisation pourront être désormais transmis simultanément, contrairement à une période d'attente de deux mois auparavant", explique aussi le ministère. Par ailleurs, jusqu'au 31 décembre 2022, "les autorisations d'urbanisme ou les décisions de non-opposition aux constructions destinées aux communications électroniques sont garanties et ne peuvent être retirées".

 


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