La ministre du Travail a précisé ce dimanche que "plus de 8.000 demandes d'employeurs" avaient été enregistrées pour bénéficier de la nouvelle aide à l'embauche aux entreprises de moins de 250 salariés, annoncée par François Hollande le 18 janvier dernier.

A en croire le Gouvernement, l'aide à l'embauche auprès des entreprises, promise par François Hollande lors de la présentation de son plan d'urgence pour l'emploi, démarre sur les chapeaux de roue. Depuis la publication du décret, le 26 janvier 2016, au Journal officiel, la ministre du Travail Myriam El Khomri a précisé qu'"en près de dix jours, il y a eu plus de 8.000 demandes d'employeurs pour cette aide. (…) C'est autant que l'aide TPE mise en oeuvre en juin. Donc ça marche."

 

Rappelons que depuis le 18 janvier 2016 et jusqu'au 31 décembre prochain, les embauches réalisées par les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient d'une prime trimestrielle de 500 euros durant les deux premières années du contrat, soit 4.000 euros au total. Cette aide à l'embauche concerne ces entreprises mais aussi des TPE-PME qui recrutent en CDI ou en CDD de plus de six mois un salarié payé jusqu'à 1,3 fois le Smic.

 

Sans compter que "cette aide est cumulable avec les autres dispositifs existants : réduction générale bas salaire, pacte de responsabilité et de solidarité, crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE)."

Redonner confiance aux PME

L'objectif de la mesure est de redonner aux PME "confiance en leurs capacités à investir, à recruter", avait déclaré la ministre du Travail Myriam El Khomri, en début d'année, lors d'une rencontre de l'Ajis. "50.000 emplois pourraient être créés grâce à cette mesure, avait-elle également ajouté, au lendemain de l'annonce de la mesure par François Hollande. "Bien sûr qu'une entreprise qui est en perte d'activité ne va pas, avec ce système, embaucher, mais dans des perspectives de croissance et de reprise de l'activité économique, dans le temps du basculement du en allègements de charges, ça peut jouer en déclencheur", avait-elle argumenté.

 

 

*Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).

 


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