L'Afrique du Sud s'est prononcée contre le projet de fixer des quotas d'émissions de gaz à effet de serre pour tous les pays, arguant que ceci risquerait de freiner la croissance des pays en développement.

Alors que le sommet de Copenhague doit s'ouvrir en décembre afin de trouver un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'Afrique du Sud a estimé jeudi qu'il n'était pas réaliste de demander aux pays en voie de développement d'atteindre des quotas de réduction des émissions de carbone. Ce pays, qui est la première puissance économique du continent africain, estime que de tels quotas représenteraient une entrave dans le développement économique. L'Afrique du Sud dépend en effet en grande partie de l'énergie fournie par le charbon.

 

«Nous pensons qu'il n'est pas réaliste pour nous de fixer maintenant des objectifs à atteindre. Cela entraverait obligatoirement la croissance. Les pays industrialisés ont à notre sens une bien plus grande responsabilité dans la réduction de leurs émissions», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Themba Maseko, à l'issue d'un conseil des ministres. «Ils ont contribué aux émissions depuis plus longtemps qu'aucun pays en voie de développement et leurs économies ont atteint un certain niveau de croissance qui leur permet de réduire maintenant leurs émissions, alors que les pays en développement comme le notre ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour améliorer leur économie».

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