RAPPORT. L'institut de recherche I4CE a rendu le 5 avril 2024 au ministre de la Transition écologique un rapport intitulé Anticiper les effets d'un réchauffement de +4°C : quels coûts de l'adaptation ? Se penchant notamment sur le bâtiment et les infrastructures de mobilité, il avance quelques chiffres confirmant le besoin d'investir plus, et quelques pistes de réflexion.


"Personne ne peut imaginer que changer les comportements sans investissement suffira à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et à nous adapter." C'est l'une des convictions que le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a partagé devant les professionnels des travaux publics, lors d'un échange avec la fédération le 4 avril 2024 sur l'adaptation au changement climatique. Ce qui pouvait tendre à rassurer ce secteur, bien qu'aucun montant ni aucune évaluation n'aient alors été dévoilés par le ministre.

 

 

Le rapport qui lui a été remis le lendemain, 5 avril 2024, sur les coûts de l'adaptation face à un réchauffement à +4°C, réalisé par I4CE, devait éclaircir cette question, en "objectivant les dépenses à réaliser" dans trois domaines en particulier : les infrastructures de transport, le bâtiment et l'agriculture. Sauf que l'une des principales conclusions du rapport est qu'il est difficile d'établir une enveloppe globale. Alors même qu'"on ne va pas se mentir, il y a un très gros enjeu budgétaire", a indiqué Christophe Béchu dans une interview au 20-Heures de TF1.

 

"Pas de réponse unique et globale"



"Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte,
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