LOGEMENT. Depuis le 4 juin 2024 le service de cautionnement des loyers impayés d'Action logement est étendu aux travailleurs saisonniers. Objectif : faciliter le recrutement d'une main d'œuvre temporaire pour les employeurs.

Le dispositif Visale inclut depuis le 4 juin 2024 un nouveau type de profils, les saisonniers. Jusqu'ici le service Visale ciblait les locataires jeunes (moins de 30 ans) et les salariés en mobilité professionnelle. Le bailleur qui accepte de louer à un travailleur saisonnier jouira ainsi d'une protection contre les impayés et les dégradations pour les neuf premiers mois d'occupation du logement. Le montant de loyer mensuel ne doit pas dépasser 600 euros, 800 euros en Ile-de-France. En cas d'impayés, Action Logement règlera directement au propriétaire bailleur les montants d'impayés et se rapprochera du locataire défaillant pour organiser le remboursement des sommes dues.

 

Faciliter le recrutement d'une main d'œuvre temporaire

 

"Les partenaires sociaux ont fait le choix d'élargir les bénéficiaires éligibles au dispositif afin de faciliter leur accès au logement et ainsi soutenir les entreprises qui peinent à recruter de la main d'œuvre temporaire", indique Action Logement dans un communiqué. Selon une enquête de l'Umih (métiers de l'hôtellerie) 84% des entreprises estiment qu'il est difficile de recruter des saisonniers et 59 % ont dû restreindre leur offre en haute saison par manque de saisonniers.

 

Des conditions pour bénéficier du service

 

Plusieurs conditions sont exigées pour bénéficier du service. Le saisonnier qui fait sa demande de garant sur visale.fr doit disposer d'un contrat saisonnier en cours ou d'une promesse d'embauche dans les trois mois à compter de sa demande. La mention "saisonnier" doit explicitement figurer sur le contrat. Sa résidence principale au moment de la demande doit se situer en dehors du bassin d'emploi de son job saisonnier. "Visale couvre tous types de logements y compris les habitations légères dites de loisirs, les mobil-home, les caravanes et les structures de logement fluvial type bateaux ou péniches", précise le service. Par contre sont exclus les tentes, camping-cars ou logements de tourisme loués via de plateformes type Airbnb ou Abritel.

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