Créée après-guerre, en 1952, l'entreprise de construction de maisons individuelles Maisons Clair Logis a su, au fil des décennies, s'adapter aux époques et résister aux crises. L'entreprise fêtera en juin, avec ses plus fidèles collaborateurs et clients, ses 60 ans d'existence. Saga.

Maisons Clair Logis est une entreprise qui se porte bien, malgré la crise. Avec un chiffre d'affaires en hausse de 56% en 2011, elle prouve, une fois de plus, qu'elle a les reins solides pour affronter l'avenir sereinement, tout en restant particulièrement vigilante. Car c'est cette vigilance qui lui a permis de perdurer et d'étendre son réseau pour arriver, aujourd'hui, à couvrir une partie importante du territoire national avec six directions régionales, trente-trois agences et son siège, situé à Alençon, dans l'Orne.

 

Chronique familiale
L'histoire de Maisons Clair Logis commence en 1952. Dans un contexte d'après-guerre, où tout est à reconstruire, Robert Lagarrigue, un jeune maçon du sud-ouest, décide de s'installer en Normandie pour y fonder une entreprise générale du bâtiment. "Dès ses débuts, il a la volonté de se spécialiser dans la vente de maisons individuelles et la marque déposée Maisons Clair Logis voit le jour rapidement. Le premier contrat de construction, ancêtre du CCMI (contrat de construction de maison individuelle) est établi à la fin des années cinquante et garantit, déjà à l'époque, le prix et le délai. C'est dans le respect de ces deux garanties que s'inscrit Maisons Clair Logis, encore aujourd'hui", nous raconte Valérie Da Costa, responsable marketing et communication.

 

Durant les années soixante, l'entreprise prospère mais en 1967, Robert Lagarrigue et son épouse décèdent dans un accident. Le frère, Claude, reprend alors les rênes et devient le président directeur général de la société qui se développe rapidement dans toute la Normandie.

 

"Elle couvre, dès les années soixante, quasiment le même territoire qu'elle comprend aujourd'hui", relate Valérie Da Costa, soit cinq directions régionales : Montauban, en Midi-Pyrénées (1963) ; Nevers, dans la région Centre (1965) ; Poitiers, en Centre-ouest (1965) ; enfin Nîmes, en Provence-Languedoc et La Tour du Pin, aujourd'hui devenue La Verpillère, en Rhône-Alpes (toutes deux créées fin 1960). Claude dirige l'entreprise jusqu'en 1987, date à partir de laquelle il passe le relais à son neveu Jacques, le fils aîné du fondateur, directeur général de Maisons Clair Logis depuis 1981.

 

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